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Cet ouvrage met en dialogue différents points de vue en philosophie et en sciences humaines et sociales concernant les enjeux épistémologiques, éducatifs, politiques, sociaux et éthiques d'un habiter la Terre. Il propose des balises de compréhension et d'action dans un contexte anthropocénique, qui recompose en profondeur les relations entre les vivants et les non-vivants, à partir des constructions biographiques individuelles et collectives à l'oeuvre. La conscience de l'impact des activités humaines sur les écosystèmes terrestres et la redécouverte des interdépendances et des solidarités entre les vivants au sein d'un monde, qui leur est commun, nous fait figurer ou refigurer que nous appartenons à la Terre. Dans les sciences humaines et sociales, la prise de conscience des interdépendances des humains et des non humains dans un habiter la Terre aux contours de finitude suscitent de vifs questionnements d'où émerge la nécessité de prendre soin des « mondes à venir » dans un faire ensemble. L'Anthropocène peut être le nom d'une résistance et d'une re-naissance mais en quoi pourrait-il constituer le cadre de compréhension renouvelé d'une herméneutique de soi, de l'autre et du monde ?

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