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Alors que la lutte contre l'artificialisation des sols (loi ZAN) enflamme le débat politique entre collectivités territoriales et État, voici un ouvrage qui montre combien la question du sol commun est essentielle à la qualité des relations humaines, et ne se résume pas à la préservation de quelques terres. L'autrice propose ici de reconsidérer notre rapport au sol pour l'aménagement, l'architecture et le paysage. À partir d'une approche théorique et pratique appuyée sur des expériences de théâtre et de danse, elle s'applique à décrire en quoi le sol fait sens commun, en quoi une approche partenariale est essentielle pour vivre ensemble. Mêlant des intermèdes politiques et poétiques à son propos, elle nous permet de saisir de manière concrète la dimension vitale du sol commun, et de comprendre une grande partie de nos relations à la nature et à son énergie. Ce texte passionnant qui traverse les frontières disciplinaires invite le lecteur, en acteur de ses propres émotions paysagères, esthétiques et naturelles à penser une transformation globale du monde dans toute la diversité de ses territoires.

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