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Cet ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition consacrée à Jean-Philippe Roubaud au Suquet des artistes à Cannes, fait la part belle au dessin dans l'oeuvre de l'artiste. Son travail, protéiforme, questionne la place du medium dans l'Histoire de l'art : prenant le contrepied d'une technique souvent reléguée à une position d'ébauche et à une intimité imposée, il revendique l'autonomie du dessin, et ce, quel que soit son support. Céramique, pan de mur ou carrelage sont autant de biais au travers desquels l'artiste explore les marges de la technique. Sa réflexion sur le rôle de cette dernière se double par ailleurs au fil du temps d'un cheminement personnel, où l'artiste interroge en profondeur le topos du Memento Mori. Ainsi, ses vanités ne nous somment pas de respecter des préceptes religieux précis mais questionnent notre rapport au monde et à la société moderne, à l'aspect éphémère de la vie. Par la reproduction d'oeuvres existantes mais aussi de créations spécialement conçues pour l'exposition, ce livre nous invite à découvrir le voyage initiatique inhérent à l'oeuvre de l'artiste, où obscurité et lumière coexistent de manière sine qua non. Enrichi de textes d'Hanna Baudet, Directrice du Pôle d'Art Contemporain de Cannes, d'Amélie Adamo, critique d'art indépendante, et de Bertrand Cochard, philosophe, l'ouvrage accompagne le 6e projet de Jean-Philippe Roubaud, et synthétise l'ensemble des réflexions et des expérimentations de son oeuvre, qui tend à être à la fois personnelle et universelle.

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