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Dans « La Vertu de l'abbé Mirande », Charles Mérouvel esquisse la vie d'un ecclésiastique au coeur de la société parisienne du XIXe siècle. L'auteur explore la tension qui traverse l'âme de l'abbé Mirande, homme tourmenté entre conviction religieuse, exigences morales et tentations de la vie mondaine. Mérouvel dresse un portrait psychologique subtil, fondé sur la réalité des moeurs parisiennes, où l'épreuve de la foi se heurte chaque jour à la force des désirs et des faiblesses humaines. L'abbé Mirande, personnage central, doit affronter un environnement où la vertu n'est jamais acquise, mais constamment remise en question. Héros doux, mais ferme, sa droiture le place au centre de drames humains où chaque décision risque de bouleverser des destinées entières. Autour de lui gravite une galerie de personnages : fidèles en quête de conseils, notables vêtus de respectabilité, ou des figures féminines tour à tour vulnérables ou fatales, qui incarnent un certain esprit du roman populaire de l'époque. Mérouvel, par une narration fluide et une analyse pénétrante de la société, met en scène les épreuves morales, les secrets inavoués, les possibles scandales qui guettent les élites et l'Église dans une ville en pleine effervescence.

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